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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 18:11

Sud Ouest - publié le 07/07/2013 à 16h10 | Mise à jour : 07/07/2013 à 19h07 Par Eric Chauveau

VIDEO - Une soixantaine de pompiers sont intervenus. Les voyageurs ont été bloqués près de trois heures

la-locomotive-du-train-quimper-bordeaux-qui-a-pris-feu.jpgPour une raison non encore déterminée la locomotive du train Intercité Quimper-Bordeaux a pris feu, ce dimanche, peu avant 14 heures, alors que le train se trouvait à Corignac, au sud de la Charente-Maritime. Le train est composé de deux locomotives et de 10 voitures à bord desquelles se trouvaient environ 250 personnes.

Les pompiers, une soixantaine au plus fort de l'intervention,encore en cours à 16 h 30 sachant que l'accès au site a été difficile, sont parvenus avec du personnel de la SNCF a dételer la motrice afin de combattre l'incendie avec des lances à mousse. Mais il leur a fallu dans le même temps combattre un feu de champ puisque la végétation environnante à la voie ferrée était aussi en feu.

Quant aux passagers du train, aucun n'est blessé. La première réaction a été de descendre des voitures dès lors que le train n'avançait plus. Puis, il leur a été possible de remonter à bord, la climatisation étant toujours opérationnelle avec la deuxième locomotive.

Un système de ravitaillement en eau a été mis en place à partir des communes environnantes dont Bussac-Forêt afin de permettre d'étancher la soif des passagers du train.

À partir de 16 h 30, la SNCF a acheminé les voyageurs à la gare de Saint-Mariens, située à environ 10 kilomètres de Corignac, avec la locomotive de secours. Depuis la gare de Saint-Mariens, les voyageurs ont ensuite pris un autre train afin de terminer leur voyage vers Bordeaux.

Dans l'autre sens la circulation des trains a également été interrompue. Le train Bordeaux-Nantes a été arrêté en gare de Saint-Mariens. Il est reparti peu après 16 h 30.

 

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 14:31
Des perturbations en 2013 
Les promoteurs de la ligne ferroviaire Nantes-Bordeaux étaient réunis vendredi à La Rochelle. (Sud Ouest 19/11/2012) par Propos Frédéric Zabalza.

L'Association pour la promotion de la ligne ferroviaire Nantes - La Rochelle - Bordeaux, créée en 2011, a tenu son assemblée générale vendredi soir à La Rochelle.

 

Compte rendu des travaux avec le vice-président de l'APNB pour le Poitou-Charentes, le Saintais Benoît Groussin.

 

« Sud Ouest ». Quelle était la teneur des discussions vendredi soir ?

 

Benoît Groussin. Nous avons eu la chance d'avoir Karim Mouchaouche, un responsable de l'antenne de Bordeaux d'Intercités, le réseau des trains que l'on peut classer entre les TGV et les TER. Il est venu nous expliquer le service annuel 2013, qui sera appliqué dès le dimanche 9 décembre, et les travaux prévus sur la ligne entre Nantes et Bordeaux, entraîneront la suppression d'un certain nombre de trains.

 

Comment se présente ce nouveau service annuel ?

 

Il n'y a pas d'évolution en volume de trains entre Nantes et Bordeaux. Intercités maintient les trois allers-retours de base en semaine, assortis d'un quatrième aller-retour le week-end. Par contre, ce qui évolue favorablement, c'est sur le Grand Sud, notamment vers Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille et Nice. Les trois Intercités seront en correspondance avec les trains dans cette direction, ce qui n'était pas le cas. C'est le point positif.

 

Et le point négatif ?

 

Ce sont les conséquences des travaux qui vont être engagés en 2013, notamment sur la portion La Rochelle - La Roche-sur-Yon. Il y aura deux périodes de travaux, une de sept semaines au cours du premier trimestre, entre janvier et février, l'autre de cinq semaines au cours du dernier trimestre, aux environs du mois d'octobre. Ces travaux entraîneront la fermeture complète des lignes entre La Rochelle et La Roche-sur-Yon. Il n'y aura plus qu'un aller-retour en semaine vers Bordeaux au lieu de trois. Il y aura un train entre Bordeaux et La Rochelle, puis un bus entre La Rochelle et Nantes. C'est un point très négatif selon nous.

 

L'avez-vous fait savoir ?

 

Oui, mais c'est Réseau Ferré de France (RFF) qui décide. En même temps, les usagers qui ne circuleront que les week-ends ne seront pas concernés puisque les trains rouleront normalement entre La Roche-sur-Yon et Nantes. La ligne sera donc fermée à partir de 9 heures le lundi matin jusqu'au vendredi après-midi. Cela étant, ça ne modifie pas notre regard sur les travaux, car il n'y aura pas de train du lundi au vendredi matin entre La Rochelle et Nantes.

Encore aurions-nous un peu de mansuétude si l'on savait que ces travaux entre La Rochelle et La Roche-sur-Yon, qui est le maillon faible de cette ligne, conduiraient à une véritable pérennité de la ligne. Or, ils sont juste dimensionnés au seul maintien de l'infrastructure en l'état. Il n'y a pas de perspectives d'avenir.

 

L'assocation a-t-elle prévu un plan d'actions ?

 

Oui, le comité de pilotage de l'étude Nantes-Bordeaux, qui avait été commandée par les régions et les départements concernés au cabinet Inexia, doit se réunir en décembre. Évidemment, nous n'y sommes pas invités. Nous adresserons donc un courrier à l'ensemble de ces collectivités pour faire en sorte qu'elles aient un autre regard que ce qu'on leur a dit jusqu'à présent.

 

Nous savons qu'il est prévu, notamment, un projet de mise à voie unique entre La Rochelle et La Roche-sur-Yon, sur lequel nous avons une position plutôt négative car il ne prend pas en compte la question des gros nœuds de correspondance de Bordeaux et de Nantes. La mise en voie unique aggraverait les retards sur une portion où il y a déjà des problèmes de ponctualité.

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 13:30

Le Courrier de l’Ouest 03/11/2012 N° 20719 page 2

Le nombre de voyageurs transportés en TER et en car sur la ligne Bressuire – La Roche-sur-Yon augmente sensiblement. L’été prochain, les week-ends, de nouveaux trains sont prévus.

Le nombre de voyageurs en TER a progressé de 6 % en 2011 (© Courrier de l'ouest)Michel FRADIN

« II se passe plein de choses », se réjouit Gilles Bontemps, vice-président de la Région Pays-de-la-Loire, qui a présidé, le 25 octobre, la 6e réunion du Comité de ligne « Nantes – La Roche-sur-Yon – Les Sables-d’Olonne et La Roche-sur-Yon – Bressuire ». H semble plutôt optimiste quant au développement de cette ligne. Le nombre de clients (TER et car) est en augmentation de 6 %. L’offre va s’étoffer l’été prochain, notamment pour rejoindre Les Sables-d’Olonne.

 

Fréquentation en hausse

 

La fréquentation de la ligne La Roche-sur-Yon – Bressuire s’élève à 64 114 voyages en 2011, soit 6 % par rapport à 2010 : 24 911 voyageurs en TER en 2011 contre 23 801 en 2010 ; 39 203 en car en 2011 contre 36 864 en 2010. Entre 2009 et 2010, l’augmentation avait été de 9 %. La progression se poursuit cette année : en juillet, 40 204 voyages contre 37 809 en Juillet 2011. Actuellement, l’offre est de deux allers-retours entre La Roche-sur-Yon, Bressuire et Thouars, dont un en train et un en car jusqu’à Saumur.

 

Offre étoffée l’été

 

« La desserte sera de même niveau en 2013 sur l’axe Les Sables-d’Olonne- La Roche-sur-Yon – Bressuire, vers Saumur, sauf l’été… », annonce le Comité de ligne. Les Régions Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes ont décidé d’étoffer l’offre « dans le cadre d’une action soutenue par l’Union européenne *. Du 7 juillet au 28 août 2013, elles souhaitent créer un aller-retour tous les week-ends.
H souligne les avantages de cette desserte : « Elle s’effectuerait en train en 2 h 35 de temps de parcours, de Saumur Jusqu’aux Sables-d’Olonne, au lieu de 3 h 36 en car. Les horaires de retour sont confectionnés de façon à permettre un week-end entier avec un départ des Sables d’Olonne à 17 h 22 au lieu de 14 h 31″

 

À l’heure

 

La qualité du service sur les lignes ferroviaires est mesurée régulièrement. La ponctualité des trains La
Roche-sur-Yon – Bressuire « est très bonne, de 94,8 % à 100 % selon les mois, en 2012 ».
La ligne Les Sables d’Olonne – La Roche-sur-Yon sera fermée du 30 septembre au 6 décembre 2013, en raison de travaux (renouvellement vole et ballast).

 

Prix des billets

 

Tarif normal : La Roche-sur-Yon -Bressuire, 14,60 €. Abonnement de travail : La Roche-sur-Yon – Bressuire, 147,50 € (mensuel) et 41 € (hebdo). Abonnement élève, apprenti, étudiant : La Roche-sur-Yon – Bressuire, 105,30 € (mensuel) et 34,80 € (hebdo)

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 11:56

Vu sur Saumur Kiosque le 27 juillet 2012

Le conseil régional des Pays-de-la-Loire va étudier la mise en place à l'été 2013, les week-ends, d'un Train express de Saumur aux Sables-d'Olonne en passant par Bressuire.

Gare se samur (© Saumur Kiosque)

Une bonne nouvelle, mais ce sont davantage les usagers du Nord Deux-Sèvres qui se sentent concernés " il s'agira d'une offre de service de transport public pertinente pour rejoindre la côte atlantique " explique le syndicat des usagers des services ferroviaires la FNAUT. Ces derniers militent pour une redynamisation de cette ligne. Les FNAUT Poitou-Charentes et Pays-de-la-Loire, qui militent conjointement pour cette revitalisation, réclament " une véritable stratégie commerciale pour cette ligne afin que l'argent public investi profite réellement à des usagers. Tous les projets doivent être étudiés pour revitaliser cette voie ferrée, comme la mise en place de dessertes en semaine, pour les déplacements quotidiens ".

L'association observe également "avec intérêt les démarches en cours pour renforcer le transport ferroviaire de marchandises, plate-forme de fret de Pouzauges Vendéopole et création d'un Centre de recherche et développement ferroviaire à Thouars (CRITT).

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 16:31

"Il faut rouvrir la ligne Niort-Fontenay"

L'association vendéenne des usagers du transport demande toujours la réouverture de la ligne SNCF Fontenay - Niort.

Deux questions à... Jean-Paul Juillet, président de l'association des usagers du transport de la Vendée (AUT 85)

Pourquoi demandez-vous une réouverture de la ligne SNCF Fontenay - Niort ?

Il existe bien des bus SNCF entre Fontenay-le-Comte et Niort mais, bien souvent, ils ne sont pas à l'heure. De plus, depuis les changements d'horaires des trains en décembre, les bus arrivent trop tard à Niort pour les correspondances. Nous avons envoyé un courrier à la Région qui nous a assuré que les concordances d'horaires seraient à nouveau effectives le 7 ou le 8 juillet. Depuis longtemps, nous demandons la réouverture de la ligne SNCF. Un engagement avait été pris en 2007 entre l'État et la Région, le coût annoncé à l'époque était de 8 MEUR. Réseau Ferré de France, qui a fait une étude, estime aujourd'hui à 43 millions d'euros la réouverture de cette ligne. On attend toujours des décisions.

Quelle est votre position sur les travaux de modernisation de la ligne Nantes - Bordeaux entre La Roche-sur-Yon et La Rochelle ?

Nous sommes inquiets même si des travaux sont prévus. Une étude interrégionale entre Poitou-Charentes, Pays de la Loire et Aquitaine a chiffré la modernisation à 100 millions d'euros. Le président du conseil général pense, lui, que c'est trop cher et veut opter pour refaire une seule voie et supprimer l'autre. Mais, avec une voie, comment faire passer des trains dans les deux sens ? D'autant qu'il faudrait sur cette ligne un train toutes les deux heures. Aux vacances de Noël, le train était complet, il a fallu affréter deux cars. Il faudrait également mettre en place un arrêt à Velluire, cela coûterait un million d'euros et pourrait desservir Fontenay-le-Comte à 12 minutes de là.

Sophie CAPELLE.

Ouest France - Vendée, le 11/06/2012

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 10:17

Communiqué de Presse  jeudi 10 mai 2012

 

Grève du lundi à la SNCF,  la FNAUT réclame la fin de l’état de  grâce...

 

L’état de grâce est passé… Il est temps que les différents acteurs de la grève reconductible du lundi à la SNCF cessent leur « mascarade »…

 

Il est temps que chacun prennent ses responsabilités :

  • L’État qui a depuis trop longtemps laissé se dégrader la situation du ferroviaire en France.
  • Les autorités de tutelle doivent arrêter de faire la politique de l’autruche alors que les syndicats mettent en avant un risque de pénurie de mécaniciens faute d’une politique d’embauche et de formation conséquente dans l’entreprise ferroviaire.
  • La SNCF doit cesser d’ignorer que depuis maintenant sept lundis les usagers subissent des préjudices financiers, des désorganisations dans leur vie quotidienne et des contraintes supplémentaires qu’ils encaissent « sans broncher ».
  • Les syndicats  Sud et CGT doivent cesser d’utiliser la grève, avec comme conséquence la suppression des trains, comme moyen de pression sur la direction de la SNCF pour faire avancer leurs revendications si justes soient-elles.

La FNAUT dénonce cette situation qui n’a que trop duré…

Qu’attendent les protagonistes ? Le pourrissement de la situation ? Que les « grandes vacances » arrivent ?

Alors que cette grève est annoncée pour durer jusqu’en 2013, la FNAUT réclame qu’un médiateur soit nommé de toute urgence et que dans l’attente de sa mise en place et qu’un vrai dialogue s’instaure, les syndicats renoncent à poursuivre la grève qui est contre-productive.

Il est plus que temps qu’un dialogue constructif se mette en place au sein de la SNCF entre les partenaires sociaux (Direction, syndicats), les représentants des associations d’usagers et de consommateurs et les autorités organisatrices des transports concernées (la Région).  

 

La FNAUT ne remet en cause d’aucune façon le droit de grève mais elle ne peut rester « sourde » plus longtemps devant les légitimes réclamations des usagers qui sont les premiers pénalisés.

La SNCF ne peut continuer indéfiniment comme si rien ne se passait car cette grève donne une image déplorable « du chemin de fer à la française ».

 

La situation que dénoncent les syndicats est préoccupante pour la FNAUT. Comment la SNCF va-t-elle faire face pour répondre d’une part à l’évolution démographique au sein de l’entreprise ferroviaire (nombreux départs en retraites de mécaniciens) et d’autre part à l’augmentation future des circulations TER liée au cadencement si elle maintient la situation des embauches à un niveau insuffisant pour  faire face à la situation future.

Va-t-on connaître de nouveau un épisode de carence dans le transport TER ? Après la carence du matériel TER par manque d’investissement dans des « autorails » neufs que la Région a connu il y a quelques années, serait-ce au tour des « roulants » ?

La FNAUT réclame des compensations pour les usagers

La FNAUT réclame des indemnités pour service non rendu aux usagers dans le cadre de leur abonnement. Cette mesure a été adoptée en région Centre ou les abonnés ont droit à une remise sur leur abonnement d'avril de 30% accordé par la SNCF suite à l’intervention de la Région, pour carence de l'entretien du matériel  et manque de personnel.

La grève du lundi perturbe l'entretien du matériel et désorganise le personnel qui n'est jamais à son poste le lendemain. De même qu’un certain nombre de trains circulent à vide entre le dimanche soir et le mardi matin.

 

Pour suivre l’évolution de la situation la FNAUT demande l’application de la loi qui stipule également qu’une information complète doit être affichée dans les gares afin que les voyageurs puissent avoir les données du conflit et que les points de désaccord soient listés pour que les usagers puissent « apprécier » en toute connaissance de cause.

Pour la FNAUT

F. EYMON  fnautpl@gmail.com

 

fnaut Pays de la Loire : Association Régionale des Usagers des Transports

Contact:  F.  Eymon / '  02 43 53 15 54  -  Aymeric Gillaizeau / '                                J.B Lugadet / '  06 20 54 10 57

Siège social : Maison des Associations 8 rue d’Auvours  44000 NANTES Site : http://www.fnaut-paysdelaloire.org/

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 13:33

Un cinquième lundi de grève à la SNCF, si... (Ouest-France du 17/04/12)

 

Les gilets rouges de la SNCF accueillent les voyageurs en rade avec gentillesse et compétence. Un TER sur trois ne roulait pas, hier. Les conducteurs grévistes, soutenus par trois syndicats, revendiquent des embauches. À défaut de négociations, ils reconduiront leur mouvement lundi prochain.

 

Reportage

 

Sept heures moins le quart, hier. En ce lundi matin de vacances, il n'y a pas foule en gare de Nantes. Voie 5, le train en provenance d'Angers est à l'heure. Un voyageur encravaté ne se plaint pas : « Ça fait cinq ans que je prends le même et je n'ai été touché qu'une fois par une grève. »

 

Dans le hall de la gare nord, deux cheminots au gilet rouge, postés sous un panonceau Bienvenue, renseignent gentiment. Un homme chargé de volumineux paquets est inquiet. Venant de Saint-Étienne-de-Montluc, aux portes de Nantes, il veut rejoindre Blois. « Je devais y être à 9 h », dit-il. Mais il n'y sera pas avant midi. Deux de ses trains, des TER, ont été supprimés et il a raté la correspondance.

 

En retard pour son stage

 

Le TER de 7 h 39 se rendant à Angers est annulé. Moindre mal pour cette jeune femme : le gilet rouge l'oriente vers le TGV de Paris qui part dans quelques minutes. Quant à cette jeune fille qui doit débuter son stage à 9 h aux Sables d'Olonne, elle sera en retard. « Pour mon premier jour, ça ne sera pas top... » Le train express régional est remplacé par un autocar qui n'arrivera en effet à La Roche-sur-Yon qu'à midi passé. Et pas avant 13 h dans la station balnéaire.

 

Le train de Challans est supprimé. Il est remplacé cahin-caha par un autocar qui ne partira qu'à 8 h 55. La dame, déçue, prend l'annonce avec philosophie. Il n'en est pas de même pour deux jeunes, furibards : « Vous faites ch..., comme d'habitude vous ne bossez pas », lance l'un aux gilets rouges, qui n'en peuvent mais.

 

Des voyageurs corrects

 

La plupart des gens ont toutefois un comportement correct. Une dame âgée, avec sagesse, prépare son retour tardif du Croisic. Un homme interpelle : « Cette grève, c'est tous les jours ? » Non, répondent les deux cheminots, seulement le lundi.

 

Il est maintenant 8 h 15. Le flux des travailleurs passé, l'atmosphère se détend un peu plus. « On a beau informer par haut-parleur dans les gares dès le vendredi, par affichage, par médias interposés, beaucoup ne sont pas informés », regrettent les agents. En ce lundi de vacances, leur tâche est simplifiée. Il en sera tout autant lundi prochain, si le mouvement se poursuit, « avec la pression des scolaires ».

 

Alors, pour ne pas vous laisser surprendre lundi prochain, jour de grève probable à défaut de négociations, renseignez-vous dans les gares et à partir de samedi sur le site internet www.ter-sncf.com/paysdelaloire. DL;

 

Gaspard NORRITO.

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 09:11

Ouest-France du 04.04.2012

 

TER Nantes-St Gilles : manifestation le 14 avril.

 

Les usagers mécontents des lignes Nantes-St-Gilles et Pornic-Nantes manifesteront le samedi 14 avril devant la gare de Challans. Le rassemblement est prévu à 11 h. Il s'agit pour eux de rappeler les conditions de transport détériorées, les retard accumulés, et les difficultés rencontrées dans leur organisation quotidienne. La durée des trajets a augmenté à plusieurs reprises et l'état des lignes est préoccupant. Plusieurs élus seront également présents à cette manifestation.

Enfin, une réunion est annoncée en préfecture de Vendée le 20 avril pour évoquer ce dossier.

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 10:45

Handicap : les bus seront plus accessibles

Ouest France du samedi 24 mars 2012

 

Handiyon un service qui expolose

 

L'Agglo va élargir les horaires d'Handiyon, un service dédié aux personnes à mobilité réduite. Et elle investira lourdement dans l'accès au réseau principal : système sonore, refonte des quais, achat de bus adaptés...

Handiyon, un service qui explose

 

En deux ans, la fréquentation a augmenté de 54 %, enregistrant près de 6 000 voyages en 2011. Dédié aux personnes à mobilité réduite, il leur permet, sur réservation, de se déplacer dans l'ensemble des quinze communes de l'agglomération. Pris en charge dès leur domicile, les usagers bénéficient d'un accompagnement jusqu'à leur destination. « Ça me donne plus d'indépendance », raconte René, non-voyant.

 

Des améliorations qui ont séduit

 

L'enquête de satisfaction (lire ci-dessous) réalisée par le Clic révèle l'adhésion des usagers. La reprise du service par la communauté d'agglo, qui a en charge la compétence transports, a permis d'unifier l'offre dans le territoire et d'améliorer celle-ci.

 

Cela s'est traduit par une tarification plus attractive, deux fois moins élevée qu'auparavant et gratuite pour l'accompagnateur. Elle a aussi vu une réservation plus souple (24 heures à l'avance au lieu de 48 h) et une démarche simplifiée, sans visite médicale autre que celle réalisée par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

 

Plus de confort à la rentrée

 

C'est l'autre résultat de l'enquête de satisfaction. En sondant les usagers, l'Agglo a mis en évidence de nouvelles attentes. Elle va y répondre, en partie, en septembre, à travers un élargissement des horaires de près d'1 h 30. « C'est le principe de l'égalité, affirme Pierre Regnault, le président de l'Agglo. Ce que nous proposons dans le réseau principal doit exister pour Handiyon. »

 

La fin du service sera ainsi calée sur celui des lignes régulières, à savoir 20 h 20, contre 18 h actuellement. Et les usagers pourront accéder au service Noctilyon, mis en place les vendredis et samedis, de 21 h à minuit.

 

Le réseau principal DL;aussi concerné

 

L'Agglo va aussi agir pour améliorer l'accessibilité du réseau principal. L'enquête a en effet démontré qu'un usager sur trois d'Handiyon utilisait les lignes régulières de bus.

 

A partir d'octobre, les élus vont donc renforcer la signalétique, avec des fiches horaires plus lisibles. Surtout, ils ont investi 450 000 € dans la mise en place d'un nouveau système d'information dans les bus, avec des annonces sonores et visuelles. RATP Dev poursuivra le renouvellement du parc roulant (47 véhicules). Aujourd'hui, seule la ligne 1 est « 100 % accessible ». « A la fin de l'année, 60 % des bus seront accessibles à un fauteuil », assure le délégataire, qui consacrera 3 millions d'euros à l'achat de trois bus. 

 

Les freins qui restent à lever

 

Les usagers d'Handiyon déplorent encore des mercredis saturés. « Il manque des véhicules pour répondre à la

demande », affirme Francis. Et il aimerait que le service se poursuive le dimanche. « Si on le fait, il faudra que ce soit pour tout le monde », répond Pierre Regnault, rappelant que le réseau principal marque aussi une pause dominicale.

Il reste d'ailleurs des efforts à accomplir sur les lignes régulières.

 

En 2011, 31 % des 400 quais étaient accessibles aux fauteuils roulants. L'Agglo doit mobiliser 120 000 € cette année pour rehausser des trottoirs. « On va définir, avec les associations, un schéma directeur », s'engage Philippe Gaboriau, le président des Transports. « On veut montrer qu'on avance, poursuit Pierre Regnault. Nous avons la volonté d'aller le plus loin possible. »

 

Une réponse, aussi, au dernier baromètre de l'Association des paralysés de France (APF), qui pointait les retards de La Roche.

 

DL;Jean-Marcel BOUDARD
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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 12:43

Le courrier Vendéen le 09/03/2012.

 

Le ton monte au sein de l’association Sud Loire Océan pour la promotion des transports publics (Aslo). Les élus étaient déjà montés au front le 20 février dernier. Réunis en gare de Saint-Gilles croix de Vie, ils avaient fait part de leur exaspération suite aux dernières mesures prises par Réseau Ferré de France concernant la ligne Nantes -Saint-Gilles Croix de Vie.

 

Vétuste, la ligne doit connaître des travaux de modernisation. Mais ces derniers n’auraient lieu qu’en 2014. D’ici là, pour préserver ligne, la vitesse des trains se voit réduite à 60 km/h au lieu de 90 sur un tronçon de 20 km entre Sainte-Pazanne et Bois de Céné, engendrant un nouveau rallongement du trajet. Autre sujet de mécontentement pour les élus : le transfert de quatre TER sur route entre Saint-Gilles Croix de Vie et Nantes.

 

Les membres de l’Aslo espéraient que leur coup de colère exprimé publiquement sur le quai de la gare de Saint-Gilles aurait engendré un sursaut ou une réponse de la part de RFF et de la SNCF.

 

Peine perdue. Jeudi 1er mars, le conseil d’administration de l’association se réunissait en mairie de Challans pour prendre acte “de l’absence de réponse de la part de RFF” notent le sénateur Jean-Claude Merceron et le maire de Challans Serge Rondeau. “Nous en avons vraiment marre. Depuis notre conférence de presse du 20 février, rien ne s’est passé. ”


“Stratégie d’envergure”

 

L’Asol entreprend donc de nouvelles démarches, en l’occurence un nouveau courrier adressé à RFF et à la SNCF. Avec un ton un peu plus revendicatif encore. “Nous exigeons une réponse sur la façon dont ils envisagent de régler le problème. Nous voulons savoir dans quel délai ils comptent réparer la voie. Et nous voulons que des dispositions soient prises pour que la ligne soit intégralement rétablie sur rail. ” Qu’il soit donc mis fin au tranfert sur route des TER. “Ce doit être remis en service avant l’été. ” Par la suite, les travaux “doivent être entrepris au plus vite. ”


Et les représentants de l’Aslo de répéter que les Conseils généraux de Vendée et de Loire Atlantique, ainsi que la Région des Pays de la Loire, sont prêts à injecter des financements de l’opération. La ligne cristallise dès lors une opposition entre les élus locaux et l’Etat.

 

Mais les premiers l’assurent : “Nous ne céderons pas. ” Sans donner de détails, Jean-Claude Merceron et Serge Rondeau évoquent “un projet d’envergure des élus, prêts à utiliser la voie comme moyen de communication” s’ils ne sont pas entendus.

 

Dans cette lettre, RFF et la SNCF devraient donc voir un ultimatum avant des actions plus avancées. “Nous avons élaboré une stratégie et elle a été adoptée à l’unanimité. Mais nous voulons laisser à RFF le temps de nous apporter une réponse intéressante. ”


Mais désormais, la patience de l’Aslo a des limites. Le temps pour obtenir une réponse, désormais, “se compte en jours. ”


Franck Hermel

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