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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 17:40

Luçon Ouest-France du 17.12.10

Une motion pour la desserte SNCF


Le conseil municipal a adopté une motion contre la suppression du train Lunéa Nice-Nantes. «  La SNCF ne comptabilise que les personnes présentes au départ et à l’arrivée, mais pas celles montant ou descendant aux arrêts intermédiaires, ce train est utilisé par de nombreux lycéens et étudiants. Son remplacement par un TER temporaire n’est pas acceptable. Les dessertes interrégionales sont indispensables au maillage de notre pays. Le remplacement des trains par des cars n’est pas une bonne solution. »

 

La motion souhaite que « ce train Lunéa soit inscrit dans la convention des trains d’équilibre du territoire » Elle demande que « La remise aux normes du pont ferroviaire de la Bretonnière, l’entretien de la voie et son électrification soient entre prises rapidement »


L’opposition par la voie de Jean Michel Demy ajoute : « Nous partageons votre inquiétude et condamnons la logique financière qui prédomine, comme dans d’autres services publics. C’est dommageable pour notre territoire, mais surtout pour la sécurité des usagers. »


La mobilisation continue


Le maire informe que la mobilisation continue, avec les élus des communes du secteur prêts à mobiliser leur population, pour arrêter un train par jour la semaine prochaine : lundi 20, le train de 15h27, mardi 21 et mercredi 22, celui de 16h53 jeudi 23, celui de 15h27.

 

Nous apprenons que dès cette première semaine de 2011, la manifestation organisée par l'association des usagers pour la défense des services publics en pays de Luçon et les élus en gare de Luçon reprend :

lundi 3 à 15h27, mardi 4 à 16h53, mercredi 5 à 15h27, jeudi 6 à 16h53, vendredi 7  et samedi 8 à 15h27

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 20:15

RFF s'inquiète pour l'entretien du réseau ferré français

 

Réseau ferré de France (RFF) lance un cri d'alarme sur la situation des voies ferrées françaises qui pourraient être en partie abandonnées faute de crédits pour assurer leur maintenance.
"Le financement du renouvellement du réseau n'est pas assuré sur le long terme, y compris celui emprunté par les TGV", s'inquiète Alain Sauvant, directeur de la stratégie de RFF, le gestionnaire public des voies ferrées françaises.

Si les lignes à grande vitesse parcourues à 300 ou 320 km/h ne sont pas concernées, RFF s'inquiète pour l'état des lignes classiques empruntées par les TGV pour atteindre leur destination finale: "on risque de ne plus avoir un réseau en état pour accueillir les trains", souligne-t-il.

Ce constat est évidemment valable pour le reste du réseau.

Explication: alors que le "coût complet" du réseau ferré - qui comprend l'entretien des voies et leur renouvellement quand elles sont vraiment trop usées - est estimé à environ 6,5 milliards d'euros par an, les revenus de RFF ne couvrent que 83% de cette somme.

 
Grâce à une augmentation des péages - les droits de passage que paient les compagnies pour faire passer leurs trains -, le coût de l'entretien courant est désormais couvert. Mais il n'en va pas de même pour le renouvellement, si bien qu'une bonne partie du réseau est menacé d'obsolescence à plus ou moins long terme.

Avec le soutien de l'Etat et de certaines régions, des plans de remise à niveau des voies ferrées ont bien été mis en oeuvre, si bien que le rythme a doublé à environ 2.000 km de voies refaites tous les ans (sur 53.000 km de voies), mais cela ne devrait pas suffire pour sauver une partie du réseau qui est déjà proche du délabrement, avec ses ponts centenaires ou ses aiguillages d'avant-guerre.

Et les trains sont souvent ralentis, parce que la ligne n'en peut plus.

Que faire, alors ? RFF a essentiellement deux sources de revenus: les recettes des péages, qui devraient continuer à progresser au grand dam de la SNCF, et les subventions publiques. Or, dans ce dernier cas, l'Etat vient de réduire son aide au motif que les péages augmentaient...

Le groupe public doit aussi rechercher des gains de productivité, pointe sa directrice générale adjointe Véronique Wallon. Mais il n'a pas les coudées franches, puisqu'il est tenu de sous-traiter la quasi-totalité de la maintenance du réseau à la SNCF (qui elle aussi, se plaint de perdre de l'argent sur cette activité).

"L'entretien coûte de plus en plus cher", regrette-t-elle, notant que l'"inflation ferroviaire" est nettement supérieure à la hausse des prix à la consommation.

"Tout cela ne veut pas dire qu'on ne fait pas ce qu'il faut pour entretenir le réseau. A court terme, la vie continue", rassure Hubert du Mesnil, le président de RFF.

"Mais si dans les cinq ans qui viennent, on n'a pas atteint les 100% de nos coûts complets, on aura peut-être, d'ici 2020, environ 20% du réseau en difficulté", prévient-il.

Du coup, les regards se portent évidemment vers les "petites lignes", celles qui ne voient passer que quelques trains par jour. Et il y en a beaucoup, puisque la moitié du réseau ferré français - long d'un peu plus de 29.000 km de lignes - ne voit passer que 10% des trains.

Parmi ces lignes "peu circulées", il faudra notamment en rénover 4.000 km après 2015.

"Ce n'est pas à nous de dire qu'il faut fermer des lignes. Il faut que l'Etat nous dise quelle est la consistance du réseau qu'il veut", souligne Hubert du Mesnil.

Et le patron de RFF de conclure: "en France, on aime beaucoup les grands projets. Les projets que nous préférons, c'est la modernisation du réseau. Et ce que nous aimerions, c'est qu'il y ait davantage de trains!".

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 15:05

Ouest-France du 1er décembre 2010

 

Luçon

 

La suppression du train Nice-Nantes le lundi mobilise

Les élus du secteur, les membres de l’association d’usagers des services publics du pays de Luçon et d’autres associations d’usagers des transports et de défense de la ligne Nantes-Bordeaux, étaient une cinquantaine réunis à la gare lundi soir, suite à l’annonce de la suppression du train Nice-Nantes du lundi matin.

Lycéens et apprentis

Élus et usagers ont fait leur enquête sur la fréquentation de ce train, et les personnes qui en descendaient à 8h02, en gare de Luçon. 45 apprentis des maisons familiales de Vendée, soit une quinzaine chaque semaine viennent de Charente ou Charente-Maritime par ce train. Pour certains c’est actuellement un taxi qui va les chercher à La Rochelle ! Toujours selon l’enquête, 15 lycéens de Pétré et presque autant du Lycée Bel Air de Fontenay, domiciliés en Charente-Maritime viennent en train.« Jusqu’en juin, la SNCF prévoit de faire partir le train TER du lundi matin de la Rochelle à 6h50, plutôt que de Luçon à 7h30. Mais pour ceux qui prenaient le train plus au sud ? Et quel sera le financement puisqu’on est entre deux régions ? », demandent élus et usagers.

Modernisation de la ligne

L’étude sur la modernisation de la ligne Nantes-Bordeaux privilégierait un renforcement des liaisons Nantes-Bordeaux en passant par Tours ! révèle Dominique Souchet.Nous avions eu un espoir par le plan de sauvetage des trains Corail, mais celui-ci n’en fait pas partie. »

Le maire Pierre-Guy Perier souligne la dégradation de la voie« pont à La Bretonnière se franchit au ralenti. »Il remercie le conseil municipal de Lairoux pour la motion déjà votée et invite les élus présents à en faire autant.« Les dessertes ferroviaires interrégions sont un maillage important du territoire national. Les billets sont moins onéreux que ceux des lignes à grandes vitesse. Nous ne sommes pas d’accord pour le remplacement de trains par des autocars, d’autant que les autocars à la demande sont une catastrophe, personne ne sait qu’ils existent », ajoute Evelyne Deluze présidente de l’ADSP.

 

Mobilisation à suivre

 

Le public est prêt à se mobiliser.« On ne peut pas arrêter un train qui ne circule plus, » indique Pierre-Guy Perier. Élus et association d’usagers doivent définir les suites à donner à cette nouvelle mobilisation contre la« déserte » ferroviaire.

Onze ans de bataille du rail à Luçon

1999 La suppression des arrêts en gare de Luçon sur les trains de nuit faisait réagir les usagers.

2002 Usagers et élus demandent que soit maintenu le caractère « grandes lignes » de la voie Nantes-Bordeaux, et les arrêts de 13h15 et 15h19 l’après midi.

2003-2004 Alors que les usagers demandent la mise en place de trains le matin vers La Rochelle, la SNCF prévoit la suppression d’arrêts notamment à Luçon sur la ligne Nantes-Bordeaux. Pendant 55 jours en plein hiver, les usagers arrêtent les trains chaque après midi. L’arrêt du Nice-Nantes le matin à 10h est supprimé ainsi qu’un autre dans l’autre sens.

2008 Mis en place des lignes de bus à la demande.

2010 Après plusieurs mois où les arrêts du Nice-Nantes du lundi matin à 8h sont «  à éclipse », le train est supprimé à partir du 13 décembre, mais de fait, dès le 4 novembre.

 

La suppression du train Nice-Nantes le lundi mobilise

Tous les Vendéens ont le droit au train

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 09:22

Presse Océan du 14/11/2010

SNCF. Inquiétude à la suite de la réduction du trafic entre les deux métropoles

« Nantes-Bordeaux menacé »

Des usagers du train redoutent que la liaison directe entre les deux villes soit à terme supprimée.

Ils sont remontés ces défenseurs du chemin de fer et leurs jugements claquent telle une sentence : « En l’état, la liaison directe Nantes-Bordeaux prend la direction d’une voie de garage »assène Gérard Gautier, représentant nantais de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports. Rapide historique : « Au début des années 2000, on comptait au moins cinq allers-retours chaque jour. Désormais, il n’y a plus que trois rotations en semaine, quatre au mieux le vendredi et le dimanche. Et encore, on a dû sortir les griffes pour éviter de tomber plus bas. » L’offre actuelle relève « du sous-développement » et est jugée « indigne ». « La SNCF dit réduire ses services parce que les passagers ne sont pas au rendez-vous. Mais ce n’est pas avec trois trains que l’on fidélise une clientèle. »

La bataille du rail est engagée. L’association pour la promotion de la voie ferrée Nantes-La Rochelle-Bordeaux vient d’être créée. « Le risque, c’est que la SNCF laisse courir la situation en attendant la mise en place du TGV Atlantique reliant Bordeaux à Tours, note Jean-Bernard Lugadet, secrétaire de la structure. Évidemment, le prix du billet serait plus élevé. Notre objectifs est de prendre les devants et de s’opposer à une telle évolution »

Locos diesel en fin de vie

Même si la SNCF présente une analyse moins pessimiste (lire ci-dessous), les signaux sont au rouge selon l’association. « Le tronçon Luçon-La Rochelle est en mauvais état et aucun programme de modernisation n’est prévu, énumère Jean-Bernard Lugadet. Sur cette portion, le train circule entre 90km/ et 110 km/h. alors que le reste du temps, il peut atteindre 140km/h. Les locomotives diesel sont également en fin de vie. »

Gérard Gautier enfonce le clou : »En 1973, le Nantes-Bordeaux le plus rapide mettait 3h47 contre une durée de 4h aujourd’hui. Ce n’est pas une régression ça ? ».

                       

Yan.gauchard@presse-ocean.com                                                                        Yan Gauchard

Situation gelée durant trois ans

Statu quo. La SNCF réfute toute menace immédiate sur la ligne Nantes-Bordeaux. Le 4 novembre, le président de la République Nicolas Sarkozy a annoncé que l’État débloquerait, à partir du 1er janvier 2011, une enveloppe de 300 millions d’euros pour pérenniser et moderniser les quarante lignes de train interrégionaux. Le chef de l’État a également promis le versement d’une subvention exceptionnelle de 210 millions d’euros à la SNCF »pour qu’aucune des quarante lignes ne soient fermée ». La ligne Nantes-Bordeaux fait partie de ce plan. Est également concerné le train Corail de nuit Nantes-Nice, pour lequel les usagers nourrissent de grandes craintes du fait de sa fréquence « irrégulière » « Grâce à la convention signée avec l’État, la situation est gelée durant trois ans, indique la SNCF. Les usagers ont donc l’assurance que les liaisons Intercités évoquées  dans ce plan seront maintenues. » Pas question pour autant de se bercer d’illusions : sauf miracle, le renforcement de l’offre sur ces lignes ne sera évidemment pas à l’ordre du jour. « En ce domaine, ce sera à l’État de trancher, selon les besoins évalué » indique-t-on du côté de la SNCF.

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 21:03

http://www.larochesuryon.maville.com/of-photos/2010/11/30/lr05_2596188_1_px_512__w_ouestfrance_.jpgLe 36 35 annonce qu'à partir du 13 décembre, le TGV matinal de La Roche à Paris n'est plus direct. La SNCF dément.

 

Jean-Luc Préel, le député de Vendée, utilisateur régulier du TGV de La Roche-sur-Yon vers Paris-Montparnasse le matin, en a eu un coup au coeur. Voulant réserver un billet depuis La Roche pour Paris le 13 décembre - date de début des horaires d'hiver - le 36 35 lui a indiqué un départ à 6 h 13, mais avec changement à Nantes, le train arrivant à 9 h 40 dans la capitale au lieu de 9 h 05 : « Je m'inquiète de ce changement sur un train normalement direct et ce, sans aucune information de la part de la SNCF », s'étonne le parlementaire.

Contacté par nos soins hier après-midi, le service communication SNCF reconnaît que l'information délivrée par le 36 35 hier encore est... fausse ! « Tous les TGV partant le matin et revenant le soir de Paris jusqu'à La Roche restent tous directs», assure Alain Chaumont, en charge de la communication.

 

Pour autant, la SNCF refuse d'endosser la responsabilité du couac et minimise son impact : « C'est un problème d'attribution de sillons de trains par RFF (réseau ferré de France) qui est à l'origine. Cela va être corrigé dans les prochains jours. C'est sans conséquence sur les réservations car les horaires, à quelques minutes près, ne bougent pas », poursuit la communication SNCF.

 

Le transporteur public ajoute même que le trafic TGV La Roche-Paris (lancement en version électrifiée en décembre 2008) va toujours croissant (+ 3,5% sur 2009-2010). Au point qu'il a été décidé de rajouter une troisième liaision TGV directe Vendée-Paris-Montparnasse en milieu de journée à compter de l'été 2011.

A l'inverse, à partir du 13 décembre, le train de nuit Nantes-Nice est définitivement supprimé. Là encore, la SNCF renvoie la balle dans un autre camp : « C'est une décision qui a été prise par l'État dans le cadre de sa compétence sur les trains d'équilibre du territoire », tient à préciser Alain Chaumont.

 

Pour pallier partiellement cette disparition, la SNCF va mettre en place, jusqu'en juin 2011, un train express régional (TER) le lundi matin entre La Rochelle (départ 6 h 50) et Nantes (arrivée à 8 h 46) avec arrêt à Luçon (7 h 28). Ce petit geste de service public est « à destination des lycéens et des étudiants, principaux utilisateurs de ce tronçon en début de semaine ».

 

Marc LAMBRECHTS. Ouest-France

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 14:10

Source l'article La Roche sur Yon . maville

 

Sur les lignes 4 et 5, les plus controversées du réseau, la fréquence de passage des bus devrait augmenter à l'issuedes vacances. Pour le plus grand bonheur des usagers, en particulier les scolaires, qui pestent contre les retardset les bus bondés depuis la rentrée. / Photo : Archives.

 

Bus en retard ou bondés ne devraient plutôt être qu'un lointain souvenir promet RATP Dev.Le transporteur de l'agglomération yonnaise vient de revoir ses horaires et d'étoffer sa flotte.

 

Le 4 novembre, les ratés de la rentrée ne seront plus qu'un mauvais souvenir. Finis les bus qui n'arrivent pas à l'heure ou ceux qui sont tellement bondés que le chauffeur ne peut pas s'arrêter pour prendre des passagers supplémentaires. Terminés les commentaires acides et parfois dé-sabusés d'usagers en colère. « C'est vrai que des personnes âgées, des gens sans emplois et beaucoup de jeunes, se plaignent », constate, en le déplorant, Agnès Paty, délégué syndicale CFDT. Après le cafouillage de ce début d'année, RATP Dev devrait reprendre sa marche en avant.

Le délégataire a en effet profité des vacances pour rectifier le tir. Comment ? « D'abord en investissant dans deux nouveaux bus, poursuit Alain Marhic, directeur de RATP Dev, qui permettront d'augmenter le nombre de passages, en particulier sur les lignes 4 et 5, les plus fréquentées mais aussi celles qui rencontraient le plus de difficultés. » Quatre nouveaux chauffeurs sont également en cours de recrutement. Un gros investissement, sur lequel, d'ailleurs, l'entreprise se montre plutôt discrète, estimant qu'il ne fait là que respecter le cahier des charges fixé par La Roche Agglomération.

 

Se caler sur les établissements scolaires

 

Pour repartir du bon pied après les « dérapages » de la rentrée, RATP Dev mise aussi beaucoup sur ses nouvelles grilles d'horaires, en cours de réactualisation, pour reconquérir ses clients, en particulier les plus jeunes. Un gros boulot, qui rend partiellement caducs les anciens horaires. « On a revu tous nos horaires en fonction des entrées et sorties des élèves », indique Alain Marhic

 

Un travail de dentellière, « avec trois pics de fréquentation à prendre en considération : le matin, entre 7 h 30 et 8 h 30, mais aussi la fin d'après-midi, entre 17 h et 18 h, et aussi la pause déjeuner, entre midi et 14 h ».


Trois tranches horaires qui correspondent à un afflux de clients. Un travail qui, selon lui, se complexifie encore avec la présence d'une quinzaine d'établissements sur certaines lignes, la 7 en particulier. Mais aux yeux de RATP Dev, tout ne va pas si mal au royaume du transport en commun.


Et si les lignes 4 et 5 ont posé des problèmes, elles ne doivent pas masquer de vraies réussites, « en particulier le succès des lignes régulières dans les communes de la première couronne, Dompierre-sur-Yon, Aubigny, Mouilleron-le-Captif et Venansault ». Le système Impuls'Yon plus, qui fonctionne à la demande avec les autres communes du territoire de l'agglomération, « donne lui aussi de bons résultats et monte en puissance », se réjouit encore Alain Marhic.

 

Philippe ECALLE.

Ouest-France

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 12:30

Ouest France le 09/10/10

La SNCF et l'État présentent des factures nouvelles aux Régions. Mais elles n'ont plus accès aux manettes de l'impôt.

Trains confortables et tarifs attractifs. Les Régions ont sacrement fait grimper la fréquentation des TER en en prenant les commandes. « Impossible de continuer dans les conditions actuelles. On va dans le mur », prévient Jacques Auxiette, le Monsieur trains de l'Association des Régions de France (ARF).

Il répète à chaque occasion pourquoi le carburant vient à manquer « Nous avions des ressources dynamiques. Nous pouvions, sans augmenter les impôts, récolter une part des fruits d'une activite  régionale en progression. Mais la loi de finances 2009 a coupé l'accès à toute fisca­lité directe. Et le gouvernement en rajoute en gelant les dotations. »

La situation serait d'autant plus délicate avec des charges en augmentation. La SNCF s'apprête à présenter plusieurs factures qui n'étaient pas incluses dans les conventions signées par les Régions. L'opérateur doit faire face à des surcoûts salariaux générés par la réforme du régime des retraites (1). Réseau ferré de France (RFF) a augmenté ses péages (droits de circulation).

Dans le même temps, la réorganisation du système ferroviaire, prélude à l'ouverture à la concurrence, mul­tiplie les entités, suscitant autant de dépenses nouvelles. « L'État alour­dit les coûts sans mettre la main au porte-monnaie », déplore Jac­ques Auxiette. Le président des Pays de la Loire laisse planer une double menace. Sans moyens compensatoires, les Régions ne paieront pas les factures nouvelles et certaines commandes de trains pourraient être remises en cause.

À la SNCF, on dit avoir entendu le message. Les TER font travailler 40 000 salariés et ils pèsent 3,8 mil­liards d'euros de chiffre d'affaires. Jacques Auxiette vient d'expédier une lettre de doléances cosignée par Alain Rousset, président de l'ARF, •au Premier ministre, François Fillon. Tous les deux sollicitent un entretien pour « trouver des solutions ».

Thierry BALLU.

(1) Selon Jacques Auxiette, l'ensemble des Régions devrait payer 460 millions d'euros, uniquement pour les retraites.

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 14:21

Sud Ouest le 8 octobre 2010 07h50 | Par David briand


Une nouvelle association s'inquiète de l'avenir de la ligne SNCF Nantes-Bordeaux

 Entourant la présidente nantaise de l'association, à Saintes, le Girondin Jacques Ottaviani et le Saintais Benoît Groussin montrent leur volonté d'entendre siffler les trains. photo David briand

Entourant la présidente nantaise de l'association, à Saintes, le Girondin Jacques Ottaviani et le Saintais Benoît Groussin montrent leur volonté d'entendre siffler les trains.photo David briand

 

La scène se passe à la gare de Rochefort, le lundi 13 septembre, à 6 h 45. Une jeune fille attend le passage du train de nuit Nice-Nantes qui doit l'emmener à Luçon. Une heure et quart de voyage pour arriver dans la sous-préfecture vendéenne, où elle suit ses études.

Seulement, à la différence du lundi précédent, les rails sont restés déserts. Le train suivant, prévu à 12 h 30, accusait une heure et demie de retard. Arrivée à bon à bon port à Luçon après 15 heures, la jeune fille rentre désormais le dimanche.

La fin des trains de nuit ?

Les membres de la Fnaut et des Afac (1) des régions Aquitaine, Poitou-Charentes et Pays de la Loire s'attendent à recevoir du courrier relatant d'autres mésaventures de ce genre. Ils viennent de créer une nouvelle association, dénommée APNB (Association pour la promotion de la ligne Nantes-La Rochelle-Bordeaux).

« Nous menons un combat offensif devant le délabrement de cette ligne reliant deux grandes agglomérations françaises et traversant des départements en essor démographique », assure le vice-président saintais, Benoît Groussin.

Une situation qui va empirer, selon eux, avec la disparition - qu'ils annoncent pour la mi-décembre - des trains de nuit Nice-Nantes circulant les nuits du vendredi au samedi et du dimanche au lundi. « Rien n'est acté », dément Jean-Louis Pech, à la communication régionale de la SNCF.

L'association réclame également le rétablissement d'un quatrième train corail assurant un aller-retour quotidien, supprimé en 2004 « en raison de sa faible fréquentation, car il partait tôt », précise M. Pech.

« Nous voulons un départ en début de matinée, pour arriver avant midi », revendique le président girondin, Jacques Ottaviani. « Rendez-vous compte, au départ de Bordeaux, on ne peut pas arriver à Nantes avant 14 h 35… Et 14 h 19 dans l'autre sens. Difficile d'effectuer un aller-retour dans la journée », reprend-il.

2 millions de voyageurs

En sensibilisant aussi les conseils régionaux qui ont en charge les TER, l'APNB affiche comme ambitieux objectif d'arriver à un train toutes les deux heures entre les deux capitales régionales. Elle compte, parallèlement, faire entendre sa voix dans les négociations qui se sont ouvertes entre la SNCF et l'État, appelé à subventionner ces liaisons interrégionales déficitaires. À ce sujet, la SNCF ne communique pas sur la dette de la portion Bordeaux-Nantes, empruntée annuellement par 2 millions de voyageurs.

L'état des voies inquiète pareillement l'APNB, particulièrement entre La Rochelle et La Roche-sur-Yon. « La dernière amélioration date de 1973 », remarque un membre de l'association qui précise que, cette année-là, il fallait 3 h 47 pour relier les deux villes. Contre 4 h 04 aujourd'hui, à une moyenne commerciale de 94 km/h.

« On ne laisse pas tomber les intercités », réfute Jean-Louis Pech, en citant les travaux « débutés voilà un an » et menés progressivement sur les voitures. « Il ne s'agit pas de coups de peinture mais de réaménagement des espaces : accessibilité pour les handicapés, séparation des toilettes hommes et femmes, instauration de prises électriques en 1re et en 2de classe. »

(1) Fédération nationale des associations d'usagers des transports et Association française des amis des chemins de fer. Contact de l'APNB : afac.aquitaine@orange.fr ou 8 rue d'Auvours, 44000 Nantes.

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 15:17

Article de Ouest France du mercredi 6 octobre 2010

Landeronde
Impuls'Yon : les bus encore peu fréquentés
Reportage
Chaque matin, Roger Sire prend le bus pour se rendre à son travail à la Roche-sur-YonUn peu plus d'un mois après l'arrivée des bus d'Impuls'Yon à Lande-ronde, ce nouveau service est encore peu utilisé. Un Landeronnais, Roger Sire, prend pourtant régulièrement le bus pour aller travailler à La Roche-sur-Yon, et s'en trouve satisfait.
Dès l'ouverture du service, il a profité de la première semaine gratuite pour l'essayer et il l'a immédiatement adopté. Pour lui, le transport collectif de la communauté d'agglomération permet avant tout d'effectuer les trajets vers le travail en toute sérénité. Plus besoin de faire attention à la conduite, de chercher une place de parking : « Le temps de trajet est devenu un temps de repos, alors qu'en conduisant il est une source de fatigue et de stress. » Des trajets qui durent à peine plus longtemps qu'en empruntant sa voiture.
Roger Sire note également son intérêt économique : le trajet coûte 1,10 € à l'unité, ou 8,85 € par dix. À comparer avec le prix de revient d'une automobile, sans compter le coût d'un stationnement éventuel.
En pratique, pour prendre un bus Impuls'Yon à Landeronde, il faut être titulaire d'une carte de transport, qui coûte 5 €. Pour les mineurs, une autorisation parentale est nécessaire. Une fois en possession de la carte,
Chaque matin, Roger Sire prend le bus pour se rendre à son travail à La Roche-sur-Yon.
il suffit de réserver son bus par téléphone, au plus tard la veille du déplacement, avant 17 h. Les heures de prise en charge aller et retour sont alors fixées. Le bus passe prendre les passagers à l'arrêt convenu, à l'heure convenue.
À Landeronde, il existe cinq points de prise en charge : la Richardière, le bourg, la Garatière, la Paterre et la Grolle. Les passagers sont ensuite laissés à l'entrée de La Roche-sur-Yon, à un arrêt de bus où ils peuvent prendre une correspondance, toujours avec le même ticket.
Le système demanderait peut-être à être simplifié, car un adolescent qui déciderait le samedi d'aller en ville avec ses copains ne peut pas le faire en bus : il aurait fallu qu'ils se décident la veille, avant 17 h.
Le service fonctionne de 7 h 30 à 19 h 30 en semaine, de 8 h à 19 h 30 le samedi.
Pour en savoir plus : www.impuls-yon.fr

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 17:42

Article du journal Ouest France du mardi 21 septembre 2010

 

Bus à la Roche sur Yon (Crédit photo Ouest France)La place Napoléon, entre 7 h et 8 h du matin, est un endroit stratégique pour tous les élèves yonnais.Depuis la mise en place du nouveau réseau de bus, c'est aussi un lieu de grogne.

 

Le jour ne s'est pas encore levé mais les premiers MP3 et téléphones portables font leur apparition aux arrêts de bus. Des accessoires visiblement aussi importants que la carte de bus, en cette heure matinale. Mais tous ces jeunes usagers partagent un autre point commun : depuis trois semaines, ils sont devenus des experts du nouveau réseau Impulsyon. Et suivant les lignes, le verdict est mitigé.

Les retards

C'est une des récriminations majeures. D'arrêts en arrêts, beaucoup d'usagers, élèves comme travailleurs, soulignent le manque de précision des bus. "Le soir, soit il est en retard, soit il passe deux minutes en avance", soupire Aurélie. Louise, élève en 1re au lycée De-Lattre, teste pour la première année les bus yonnais : "Je trouve que par rapport à Nantes, il y en a peu et ils sont souvent en retard", regrette-t-elle. Idem pour Sandrine, habituée à jongler entre les lignes, qui constate surtout des problèmes "sur la ligne 4".

Les bus bondés

C'est l'autre sujet de mécontentement majeur. Les élèves, qui partent de la place Napoléon, trouvent toujours de la place. Mais ils ont aussi le loisir d'observer ce qui se passe ensuite. C'est le cas d'Antoine, élève en seconde au lycée Branly qui, chaque matin, passe de la ligne 6 à la ligne 7 pour aller au lycée.

"À 7 h 25, ça va, il y a peu de monde. Mais à 7 h 45, c'est blindé. Tout le monde ne peut pas monter dans le bus, pas mal de gens se plaignent". Le problème est épineux, car la même ligne dessert le lycée Branly et le lycée Pierre-Mendès-France. Pourtant, au final, "il n'y a pas forcément d'élèves en retard. J'imagine que les gens s'organisent."

Sur notre site internet, Laurence explique ainsi avoir dû retourner chez elle "pour prendre ma voiture pour déposer ma fille au collège" un jour où le bus n'a pas pu accueillir tous les usagers.

Les incohérences

Mégane est étudiante à la fac, sur le site de la Courtaisière. Elle pointe une incohérence... curieuse. "J'habite à la résidence universitaire de la Simbrandière. Auparavant, le bus allait directement à la fac. Plus maintenant, il faut passer par la place Napoléon. Je perds un quart d'heure à chaque fois", explique la jeune fille, qui conserve néanmoins le sourire.

C'est moins le cas de Paul, condamné à être en retard tous les matins. "Quand je prends le bus à 7 h 40, j'arrive au lycée à 8 h 10. Mais les cours débutent à 8 h 05." Pourquoi, alors, ne prend-il pas le bus précédent ? "Je ne peux pas, mon train arrive à la gare à 7 h 10 et le bus place Napoléon est à 7 h 18."

Les heureux

Certains usagers se disent aussi satisfaits du nouveau réseau. Si, ce lundi matin, ils sont un peu moins nombreux que les autres, Rebecca reconnaît qu'elle a "réussi à s'adapter. J'ai trouvé mes nouveaux chemins, ça va." Idem pour Sébastien, pour qui ça roule "sur la ligne 2 pour aller au collège Richelieu". De même, Manon n'a pas rencontré de souci sur les lignes 1 et 3.

 

Marylise KERJOUAN.

Ouest-France

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